vendredi 11 février 2011, par virginie
Pour assurer ces missions, la CRA doit mettre en place ses services propres. En attendant qu’elle en ait les moyens, l’Etat a mis à sa disposition un secrétaire général, un conseiller technique et six animateurs (niveau Délégation locale). L’Etat lui verse également une subvention de fonctionnement sur laquelle elle a recruté un comptable, une secrétaire, un chauffeur et un planton. Mais cette dotation annuelle, qui se monte actuellement à 6 000 000 FCFA, est largement insuffisante pour assurer dans les meilleures conditions le fonctionnement de cette institution et lui permettre de mener ses missions propres. La CRA doit donc solliciter l’appui des Partenaires Techniques et Financiers, y compris sur sa mission principale de concertation-représentation, et est ainsi tributaire des financeurs extérieurs souvent liés à des projets ou programmes.
Actuellement, la CRA est appuyée directement par :
Le « supplemental » du PASAOP (financement Banque Mondiale) sur la région de Ségou a pris fin au 31 décembre 2009. A travers le supplemental PASAOP, la CRA a été en mesure d’appuyer les cadres de concertation et d’échange des organisations professionnelles agricoles (OPA) créés depuis maintenant 4 ans tant au niveau de chacun des sept cercles que de la région, et de permettre l’élaboration et la mise en œuvre de projets d’appui aux filières. Le PASAOP lui a permis également de financer partiellement les animateurs des DLCA puisqu’une indemnité de fonctionnement leur était versée afin qu’ils puissent aller suivre, sur le terrain, les OPA de leur cercle.
Le PCDA (Programme Compétitivité et Diversification Agricole) et le PACR (Programme d’Appui aux Communautés Rurales) qui interviennent sur la région de Ségou invitent la CRA à participer à leurs actions mais ne financent pas cette dernière.
Enfin, certaines Délégations locales (DLCA) sont en voie de relancer les activités de jumelage avec des Chambres d’Agriculture de France à travers l’AFDI (Agriculteurs français pour le développement international) et l’AOPP.